عن الصباح:
حذرت مصادر من المركز الاستشفائي ابن رشد بالبيضاء من خطورة الوضع الذي آلت إليه مجموعة من المصالح، خاصة غرف العمليات الجراحية التي أصابها الشلل.
وقالت المصادر ذاتها إن الأطباء حولوا المرضى إلى “رهائن” لتحقيق مطالبهم، وإن أغلبهم استغل فرصة إضراب الأطباء المقيمين والداخليين لرفض إجراء عمليات جراحية بدعوى أنه لا يوجد مساعدون، لينتقل بعضهم مباشرة إلى المصحات، حيث يوجهون المرضى.
وحسب المصادر ذاتها، فإن العدوى انتقلت إلى مستشفيات العمالات، وتحول المريض إلى كرة يتقاذفها الأطباء، إذ يحيل كل واحد منهم مريضه على المستشفى الآخر، دون أي وثيقة رسمية تحمل خاتمه واسمه، ليعيد الأطباء في المستشفى المحال على المريض الكرة.
L’homme d’affaires belgo-marocain Mohamed Saoud a été interpellé au Maroc, privé de liberté et incarcéré pour malversations immobilières. Actuellement domicilié avenue Louise, Saoud, qui provient de Saint-Josse, est connu à Bruxelles pour avoir fondé le Cercle européen de la Communauté marocaine et des Amis du Maroc. Il est le vice-président du Conseil consultatif des Marocains séjournant à l’étranger.
En 2004, Mohamed Saoud avait projeté avec le futur bourgmestre Emir Kir dont il se disait l’ami, de rapprocher Saint-Josse de la ville marocaine de Larache (sud de Tanger) dont il était – à seulement 31 ans – le vice-président.
Au départ d’une fortune bâtie à Bruxelles avec sa société Visiotel et la commercialisation d’un logiciel de son invention, Mohamed Saoud a acquis en 2001 à Larache l’hôtel Riad. La ville de Larache se modernisait à une allure rapide, il se voyait à la tête d’un immense complexe hôtelier. Jumeler Saint-Josse et Larache offrait de belles perspectives d’emplois.
Bien que menant à Bruxelles des activités dans l’immobilier, Saoud parvenait le 8 septembre 2006 à se faire élire à Larache. Sauf que le 19 juillet 2007, le Conseil constitutionnel de Rabat annulait son résultat pour tricherie. Des écoutes avaient révélé que le Belgo-Marocain avait payé des électeurs pour voter pour lui. Mohamed Saoud était condamné à 1 an ferme (sa seconde condamnation après celle en 1995 à Bruxelles à une peine de 10 mois avec sursis) et écopait en outre au Maroc de 10 ans d’inégibilité.
Celle-ci n’a pas empêché le “golden boy de Saint-Josse” de devenir un proche conseiller du ministre Abdellatif Maazouz en charge à Rabat des Marocains résidant à l’étranger. Et surtout, le mois passé, premier vice-président de la nouvelle (et riche) région Tanger, Tétouan-Al Hoceyma.
Selon plusieurs médias et sites marocains, Mohamed Saoud faisait l’objet d’un mandat national de recherche de la justice marocaine. Il a été interpellé mardi soir à Larache dans un café où il était attablé avec des amis.
Résultant de plusieurs plaintes, l’enquête porte sur le versement d’acomptes par des clients pour l’acquisition de logements dans un projet immobilier appelé Résidence Les Coeurs de la Ville, que la société de Saoud prétend avoir réalisés mais ceux-ci semblent tarder à se concrétiser.
Une caution d’1 million de dirhams était fixée pour la libération de l’homme d’affaires. L’argent a été versé et le Belgo-Marocain est sorti de prison après s’être engagé à verser 5 millions de dirhams aux plaignants et été menacé d’être arrêté encore une fois au cas où il ne paierait pas. En 2006, Saoud avait accusé la justice marocaine (qui le jugeait pour tricherie électorale) de “ne pas être indépendante”.
Il fête aujourd’hui dimanche ses 42 ans.
Gilbert Dupon